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La Turquie intercepte un chasseur Russe

Samedi la Turquie a intercepté dans son espace aérien un avion de chasse russe. Dimanche elle a annoncé que deux de ses chasseurs avaient été harcelés par un MIG-29 non identifié. Des chasseurs F-16 turcs ont intercepté samedi un avion de combat russe « violant l’espace aérien turc » à la frontière syrienne. Ankara l’a contraint à rebrousser chemin, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. L’ambassadeur de Russie à Ankara a été convoqué et les autorités turques lui ont fait part de leur « violente protestation », souligne un communiqué. Ankara a aussi demandé à la Russie d' »éviter une répétition de cet incident » et fait savoir que le cas échéant, « la Fédération de Russie serait considérée responsable de tout événement non voulu » qui pourrait avoir lieu. Mais, dimanche, l’armée turque a indiqué que deux de ses chasseurs avaient été « harcelés » lors d’une mission de patrouille par un MIG-29 non identifié. L' »accrochage » se serait produit à la hauteur de la frontière syrienne. Le ministre turc des Affaires étrangères Feridun Sinirlioglu a appelé au téléphone son homologue russe Sergueï Lavrov et lui a transmis ce même point de vue, précise le document. Le chef de la diplomatie turque s’entretiendra de cette affaire notamment avec le secrétaire général de l’Otan. Le régime islamo-conservateur turc s’oppose à la participation de la Russie à la guerre en Syrie. Mercredi, Vladimir Poutine a déclenché les premières frappes en Syrie. La coalition internationale soupçonne le président russe de viser en priorité les opposants à Bachar el-Assad. Barack Obama a mis en garde Vladimir Poutine contre une stratégie consistant à prendre pour cible à la fois les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) et l’opposition modérée à Bachar al-Assad. La Turquie activera ses règles d’engagement si son espace aérien est violé, a prévenu le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu. « Nos règles d’engagement sont claires pour quiconque viole notre espace aérien », a déclaré le premier ministre lors d’un entretien à la chaîne privée Haber-Türk, indiquant que les forces armées turques avaient reçu pour ordre d’intercepter « même un oiseau ». Le chef du gouvernement turc a cependant tenu à préciser que « le dossier syrien ne constitue pas une crise entre la Turquie et la Russie » qui ont d’importants intérêts commerciaux. « Nos canaux du dialogue restent ouverts », a souligné Ahmet Davutoglu, espérant que Moscou abandonnerait ses « positions erronées » sur la crise syrienne en général.

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