Un petit blog sur l'aviation

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En direct de Barcelone

Aujourd’hui, je vous parle d’un séminaire que j’ai effectué à Barcelone la semaine dernière, et qui m’a subjugué par l’optimisme dont il faisait preuve. Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui, c’est que la tendance est au pessimisme. Si je devais résumer la pensée actuelle de notre société, ce pourrait être ainsi : 7 milliards de personnes veulent à tout prix bénéficier du confort du monde occidental ; mais, étant donné le coût en ressources que représentent ces modes de vie, et son impact pour l’environnement, nous allons tout droit vers une apocalypse sans précédent. Difficile de passer outre ce message, tant les gourous de tout bord ne manquent pas une occasion pour le répéter. Selon eux, la croissance démographique actuelle nous retire toute possibilité d’avenir. On pourrait presque entendre, derrière ce tissu d’affirmations, qu’il « nous faudrait une bonne guerre, tiens ». Néanmoins, un intervenant du séminaire s’est amusé à détruire point par point les piliers de ce mode de pensée. En premier lieu, ces prédictions malthusiennes existent depuis un bail, et aucune d’entre elles ne s’est jamais réalisée. Pourquoi ? Parce que les défaitistes qui les énoncent se contentent d’un simple constat mathématique, et omettent de prendre en considération l’habileté de l’homme à s’acclimater à son monde. Face au danger, l’homme ne reste pas sans réagir : il se bat d’autant plus que le danger est grand. Alors, pourquoi un tel pessimisme ? La raison en est simple : c’est un simple problème de temps. La croissance démographique et des besoins est perceptible, prouvable grâce à des chiffres et des images menaçantes : des gamins du Tiers-Monde affamés quand l’occident développe des petits obèses, la pollutions des nappes phréatiques et de l’atmosphère, etc. Toutes ces images ne sont que trop visibles, elles illustrent une menace flagrante. Alors que les centaines de chercheurs qui conçoivent les technologies du futur restent quant à eux dans l’ombre. Leurs réponses à ces challenges ne sont pas encore visibles, puisqu’en cours de réalisations. Le défaitisme prime temporellement sur l’optimisme parce que le premier est un fait, quand le second est toujours basé sur un work in progress. Mais il suffit de s’extraire un peu du hic et nunc pour voir se dégager un schéma clair. La menace à laquelle l’humain est régulièrement confronté est une forme de carburant en soi : elle n’est désespérante que si on se contente de la regarder sans réagir ; mais, dans les faits, cette menace appelle à l’inventivité, et nous exhorte à surmonter tous les obstacles. Le meilleur exemple reste le trou de la couche d’ozone, une menace que nous sommes parvenus à circonscrire grâce à une réponse internationale. Pour déroutant qu’il soit, ce séminaire a été une véritable révélation. Je vous laisse le lien vers les organisateur de ce séminaire à Barcelone, super équipe.

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